Julien (1521)
En l521, le 3 novembre, Julien d'Amphernet, Baron de Montchauvet, la Galonniere, Mesnil-Patry, Avangour, St-Vigor-des Monts, rendait au Roi aveu des fiefs qu'il possédait.
Julien épousa en premières noces Anne de Brécey, fille héritière du seigneur du dit-lieu et de demoiselle Marie Houel, dame de Montramé, la Tiercerie, Maisoncelles et Pelvey qui décède le 8 Juin 1535.
Il épousa en deuxièmes noces, demoiselle Françoise Pigace, dame de Boucé et d'Aspres, fille de Roland Pigace, chevalier, seigneur desdits lieux, et de demoiselle Jacqueline de Cabriac.
Il épousa, en troisièmes noces, le 6 Juillet 1552 demoiselle Marguerite de la Mothe-Fouqué, veuve de Jean d'Avoise, et fille de noble homme Jean de la Mothe, seigneur de la Mothe-Fouquet, et de demoiselle Marguerite d'Auteville.
Du mariage de Julien d'Amphernet avec Anne de Brécey eut :
Jacques, qui fut, du chef de son père, seigneur de la Galonnière, Montramé, Burcy et St-Vigor-des-Monts et, du chef de sa mère, seigneur de Brécey; Il épousa Renée d'Oussey et il eut une fille: Françoise d'Amphernet qui deviendra Françoise de Vassy. Elle fit ériger en baronnie sa seigneurie de Brécey en 1595 à laquelle elle joignit à cet effet douze autres fiefs qu'elle possédait dans vicomté de Mortain. Elle rendit aveu au roi en 1616. Ses descendants seront les Vassy, Marquis de Bécey. Jacques embrassera la religion réformée (RPR)
Renée, qui épousa le 8 Juin 1535, Jehan Néel, écuyer, seigneur de Neuville et de Fontenay.
Jeanne qui épouse N. L'Ecuyer, seigneur des Touches.
Du mariage de Julien d'Amphernet avec Françoise Pigace naquit :	
Jehan III, qui fut, du chef de son père, seigneur de Montchauvet, Arclais et Mesnil-Patry, et, du chef de sa mère, seigneur de Boucé et de Notre-Dame d'Aspres.
Quelques années avant de rendre aveu du 14 jullet 1540, Julien d'Amphernet fut appelé à se prononcer sur une requête que lui avait adressée un certain nombre de notables et de bourgeois de Vire. Ses ancêtres, fondateur de la chapelle St Michel, en Notre-Dame-de-Vire, avaient retenu à cette occasion "le droit de sépulture pour eux et leurs hoirs à perpétuité, les droits de patronage, d'enfeu, de tombeaux, épitaphes, statues, grande vitre amoiriées." A diverses dates, les échevins avaient empiétés sur les prérogatives des seigneurs d'Amphernet. Cette fois, il s'agissait d'obtenir le déplacement des tombeaux de la famille. Il "estait nécessaire, disait la requête, que le tombeau et l'effigie de la sépulture des prédécesseur dudit seigneur de Montchauvet estant élevée hault en icelle chapelle St Michel au bout de l'autel St-Claude seray transporter, mettre et asseoir en lalite chapelle en lieu éminent qui serait sous la généalogie des prédécesseurs du dit seigneur estant eslevée hault en icelle chapelle, dedans la paroi buttant a la piscine de l'autel St-Michel.". Julien d'Amphernet, qui ne pouvait prévoir les conséquences qu'en tireraient deux siècles plus tard un conseiller du Roi très peu expert en archéologie, ne vit pas le piège qui lui était tendu. Il visita la chapelle et ne fit point d'objection au déplacement qu'on sollicitait de sa bienveillance. On lui donna acte "que les modifications qu'il consentait ne préjudicieraient en rien ses prééminences et libertés" sur la chapelle Saint-Michel." Un acte en fut dressé; il porte la date du 13 avril 1535. Cela n'empêcha pas plus tard l'exclusion de la famille d'Amphernet de la possession de la chapelle St-Michel et, à une date plus rapprochée de nous, (l842) le changement de vocable de cette chapelle.
La date de la mort de Julien d'Amphernet n'est pas certaine. De même que les chroniqueurs ne se sont pas accordés sur les dates de ses mariages, ils divergent également sur l'époque de mort; cependant quelques généalogistes la place en 1553 .