La Branche Normande

De GabrielII (1730) à Michel (1877)
Gabriel, chevalier, baron et patron de Pontbellanger, est né le 9 septembre 1692, épouse le 8 février 1730, Madeleine de Guernon de Ranville, fille unique de Jean et de dame Jeanne-Madeleine de Bure. Gabriel d'Amphernet eut comme enfants:

Antoine-Michel d'Amphernet.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Haut et puissant seigneur Antoine-Michel, marquis d'Amphernet, baron de Pontbellanger, lieutenant au régiment de Lyonnais, justifia qu'il avait la qualité requise pour être admis aux honneurs de la Cour des rois de France réservés à la haute noblesse. Il eut l'honneur de monter dans les carrosses de Sa Majesté et de suivre le Roi à la chasse.

Il épouseFrançoise le Forestier, fille de Pierre et de Jacqueline Aupois, le 24 septembre 1759, dont :
           François Michel, né en 1760
           Antoine Henry, né en 19 janvier 1759 à Pontbellanger;
             Le chevalier d'Amphernet, qui eut les honneurs de la Cour en même qu son frère en novembre 1784;
           Josèphe Michel, officier dans le régiment de Pondichéry, sous M de Lauriston,      
             Il fut inhumé dans le choeur de l'église de Pontbellanger, le 30 avril 1785

 

 

 

 

 

François-Michel, comte d'Amphernet de Pontbellanger, page du roi en 1769, capitaine-major, en 1782, au régiment de Penthièvre, chevalier de Saint-Louis, eut les honneurs de la Cour en 1784, sous le titre de Marquis d'Amphernet de Pontbellanger. Il servit dans les armées de l'Ouest où il fut Commandant capitaine d'une compagnie de 117 gentilshommes bretons en mars 1795, dans la division du Prince de Léon. Il avait épousé , en 1815, mademoiselle Pewcot de Cherville dont il n'eut pas de descendance. François-Michel a hérité de sa tante, Louise Perrine, marquise de Colbert Chabannais, morte en émigration à Londres, pour les biens qu'elle possédait hors de France. François-Michel, gentilhomme de la chambre du Roi Louis XVIII, meurt à Paris en 1821.

 

 

Francois-Michel d'Amphernet

 

 

 

Antoine-Henri d'Amphernet (fils d'Antoine-Michel)
Messire Antoine-Henri, vicomte d'Amphernet de Pontbellanger, capitaine au régiment de Royal-Lorraine, cavalerie, en 1783, eut les honneurs de la Cour en 1786. Il épousa , par contrat du 29 avril 1787 à Versailles, signé de LL. MM et des princes et princesses de la famille royale, mademoiselle du Bot du Grégo, considérée comme l'une des plus riches héritières de France. Elle était la fille unique du haut et puissant messire du Bot, chevalier, marquis du Grégo, de La Roche et de Coatarmoal, baron de Laz, comte de Gournois, vicomte de Curru. seigneur de Trévarez et autres lieux. Le vicomte d'Amphernet de Pontbellanger signa, avec trois de ses cousins, la protestation de 1789.
Officier Général dans les armées vendéennes et bretonnes, il tomba dans une embuscade tendue par les troupes du général Hoche et à Médréac (Ille et Vilaine) meurt de ses blessures le 24 février 1796. Le Vicomte de Pontbellanger, adjoint de Tinténiac avait été aide de camp du Comte d'Artois.

 

Il eut un fils prénommé Félix; mais lorsque Pontbellanger avait suivi le comte d'Artois en exil,. Louise avait refusé de l'accompagner. La jeune femme recevait le Général Hoche soit au château de Trévarez, près Châteauneuf-du-Faou, dans le Finistère soit au château de Vau Quip, près d'Allaire dans le Morbihan. Cette propriété appartenait à sa mère, née M de la Caunelay qui la transmettra directement à son petit fils Charles-Félix.

Charles-Felix d'Amphernet

Charles-Felix, vicomte d'Amphernet de Pontbellanger, né à Quimper, le 9 avril 1788, fit les campagnes d'Italie, d'Espagne et de Russie. Il sauva le général Jomini au passage de la Bérésina. Il devint ensuite aide-de-camp du général Grouchy. Au combat de Vauchamps, où les Français obtinrent un avantage sur les Prussiens, commandés par Blucher, en 1813, "d'Amphernet de Pontbellanger entra vaillamment le premier dans un carré de trois mille Russes, dont deux mille demeurèrent prisonniers". Le grade de chef d'escadron lui fut donné sur le champ de bataille; il reçut également la croix d'honneur sur un champ de bataille pour avoir, au combat de Saint-Didier, où Napoléon battit les alliés, en 1814 , traversé avec un escadron de dragons, malgré un feu d'infanterie très nourri, le faubourg de cette ville et avoir, par cette manoeuvre, rendu toute cette infanterie prisonnière. Il fut nommé officier de la Légion d'honneur. Il eut deux enfants:

Michel Adrien d'Amphernet

Michel d'Amphernet, Marquis de Pontbellanger, est né en 1820. Il se marie en premières noces à Mlle de Broyes, morte sans enfants, et en secondes noces à Mme veuve La Freté. Il habitait le château de Pontbellanger (Normandie), que possède la famille d'Amphernet, sans interruption, depuis bien des siècles.

Michel Louis d'Amphernet de Pontbellanger, petit-fils de Louise vendit le 25 juillet 1845 pour 600.000 F aux frères François et Louis Montjarret de Kerjégu, négociants à Brest, "les manoirs et bâtiments de services, terres et dépendances du château de Trévarez, les métairies, domaines et tous les droits immobiliers quelconques qu'il possédait tant dans les communes de Saint- Goazec, Laz et Spezet (Finistère) que dans celles de Roudouallec et Guiscriff (Morbihan)", soit 2.022 hectares.

 

Michel adopte les deux enfants La Freté (qui sont ses enfants naturels). Le tribunal civil, le 23 février 1877 autorise Georges-Michel La Freté à ajouter à son nom celui de d'Amphernet de Pontbellanger.

 

 

 

 

 

 

Les descendants de Marthe et de Maurice O'mahony habitent toujours le château de Pontbellanger.

[ La branche normande ] La branche bretonne ]