La Branche Bretonne
De Georges Michel ( 1746) à Eléonor-Constant (1796)

 

 

Georges-Michel d'Amphernet, fils de René d'Amphernet et de Jeanne de Bures chevalier, seigneur et patron de Bures et de Bertot, était vicomte de Vire à la date du 27 mars 1746. On trouve, en effet, à cette date, une transaction entre lui et les habitants de la ville de Vire, transaction dans laquelle il porte ce titre. Il remplissait encore cette fonction l'année suivante . Lieutenant d'infanterie au régiment de Rochechouart, messire Georges- Michel d'Amphernet devint gouverneur de 1a ville de Mortain.

 

 

 

 

Il épousa en première noce Renée de la Chevrenaye dont :

Georges-Michel épouse, en 1747, noble dame Jeanne-Pauline du Gretz de Mont-Saint-Père , fille de Philippe du Gretz de Mont StPère, chevalier de Saint Louis, lieutenant de vaisseaux du Roy et de N.... de Cléguennec, dame de Meslien et de Kermadéoha, famille d'origine chevaleresque. Le mariage eut lieu dans la chapelle du Moustoir à Kermadéoha en Kervenel. Ils eurent comme enfants :

Georges-Michel a disparu dans la forêt de Rennes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pierre-Amboise d'Amphernet

Pierre-Ambroise d'Amphernet, frère du précédant, chevalier, fit les guerres de Flandre, où il fut plusieurs fois blessé, lieutenant-colonel au régiment de Lionnais, il commanda, dans deux campagnes, le régiment des recrues de Caen. En 1741 il était capitaine d'une compagnie de grenadiers, qui lui appartenait. Connu des allemands sous le nom de chevalier d'Enfer, il monta le premier, avec le héros Chevert, à l'assaut de Prague. En 1747, combattant les Espagnols dans l'armée qui campait au Puget de Provence, il surprit les ennemis dans le poste de Chasteuil et fit prisonniers vingt et un hommes et le lieutenant .Il fut plusieurs fois blessé dans les guerre des Flandres.

Le lieutenant-colonel d'Amphernet fut pensionné, le 25 novembre 1766, à raison de ses blessures et de la manière dont il avait commandé les volontaires pendant les deux dernières campagnes.

Il épouse Catherine de Billeheust. Il meurt en 1786 à Granville

 

François d'Amphernet

 

François d'Amphernet, frère des précédants, chevalier, garde de pavillon de la marine, seigneur et patron de Bures, de Rully, marié le 13 Août 1739 avec demoiselle Antoinette de Cauvet, dame de Saint-Gilles-Guéhebert, la Dangesse et autres lieux. Ils eurent de nombreux enfants dont :

 Michel, Abbé de Bure, Né à Vire le 15 octobre 1747. Traduit devant le tribunal révolutionnaire de Rouen, il y déclara qu'il n'avait prêté aucun des serments exigés par les décrets. Il fut condamné à mort pour avoir répandu son culte superstitieux et fanatique. En effet, sous la Terreur, il porta secours et consolation de la religion dans plus de 60 paroisses du pays de Caux.

Antoinette, née le 11 mai 1762 ,religieuse, réclamante au procès de la succession du Marquis de Vrigny en 1830.

Georges François né le 23/9/1754, épouse le 15/9/1787 Marie Louise de Morand dont :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Eléonor-Constant (+1796)

 

 

 

 

 

Eléonor-Amand-Constant, fils de Georges-Michel, baron d'Amphernet, chevalier, seigneur de Kermadeoha, né à Mortain, le 20 novembre 1747 , fut officier de cavalerie dans la garde ordinaire de Louis XVI, compagnie d'ordonnance des gendarmes bourguignons, commandée par son parent le Marquis de Colbert Chabannais. Il fut maître de camp des armées de sa Majesté; capitaine commandant la compagnie des gardes cotes de Quimper, puis de celle de Rosporden. Il fut un des créateurs et membre de la Loge Maconnique " La Parfaite Union" dépendant de la Grande Loge de France à Quimper. Il siégeât aux Etats Généraux de Bretagne, dans l'ordre de la noblesse, en vertu d'un arrêt du Parlement en date du 21 août 1786, suivant lequel lui et ses enfants, nés et à naître, étaient confirmés dans leur qualité de chevalier et avaient entrée, séance et voix délibérative audits Etats, comme étant issus d'ancienne noblesse, prouvée par filliation non inrrompue depuis 1280

 

Devenu officier général dans les armées vendéennes et bretonnes, comme ses cousins le comte et vicomte d'Amphernet, il organisa la résistance en Basse Bretagne dont il parlait la langue. Il fut arrêté après la rupture des conférences de la Prévalaye, auxquelles il assistait avec les autres généraux; royalistes. Jugé par une commission militaire, on le fusilla à Quimper en 1796. Il écrivit une dernière lettre à son épouse.

Eleonor-Armand-Constant épousa Noëlle Le Flo de Branho et eurent neuf enfants dont :

Bonaventure ]